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Citation de gill


gill
24 septembre 2012
Alors se déclenche la révolte. A Rennes, le 18 avril 1675, deux mille émeutiers vont piller le bureau du papier timbré. Troubles analogues à Vannes, à Dinan, à Nantes. Cette effervescence des villes détermine une insurrection paysanne de caractère assez différent, mais qui était, elle aussi, l'expression du désespoir d'un peuple réduit à la misère par une politique aberrante : la révolte des bonnets rouges.
Aux limites de la Haute et Basse Cornouailles, à Cléden-Poher, le notaire Le Balp prend la tête de cette révolte paysanne, qui s'étend rapidement vers l'ouest et le sud.
Un manifeste, "le code paysan" publie le sens du combat. Signé du pseudonyme significatif de "Torrebenn" (casse lui la tête), il résume en quatorze articles un programme qui n'exprime pas de doléances mais entend s'attaquer aux causes de la misère paysanne, aussi bien servitudes et abus issus du système féodal qu'exigences excessives du roi, aussi bien obligations vexatoires qu'obligations ruineuses, toutes choses contraires dit-il, à "la liberté armorique"...
(extrait du chapitre XIV "Insurrection" du volume publié aux "nouvelles éditions latines" en 1965)
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