Jusqu'à ces derniers temps, les savants accueillaient avec dédain les phénomènes qui appartiennent à la mystique chrétienne et au monde merveilleux. En parler c’était se compromettre, les discuter c’était perdre son temps, y croire c’était la preuve d’une ridicule ignorance ou d’une coupable superstition. On prétendait découvrir ou dans les spéculations intéressées des croyances religieuses ou dans les défaillances de l'imagination surexcitée l’explication des phénomènes sans réalité objective par lesquels on s’efforçait d’abuser de la crédulité publique et d’entretenir de ridicules terreurs.