Les fusils pointaient: des poitrines s'échappaient des chants violents et graves. On devinait que les ouvriers étaient en proie à l'ivresse de la force et de la liberté. D'avoir des armes entre leurs mains, ils se sentaient plus haut que les vieilles lois du vieux monde. Échappés pour quelques heures à toute règle, ils croyaient que leur existence entière allait être une suite de jours pareils à celui qu'ils vivaient et qu'ils seraient les maîtres toujours, partout, à condition de vouloir, de chanter et de tuer.Et un espoir messianique allumait leurs prunelles.