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4.07/5 (sur 11819 notes)

Nationalité : France
Né(e) à : Villa Clara, Argentine , le 10/02/1898
Mort(e) à : Avernes, Val-d'Oise , le 23/07/1979
Biographie :

Joseph Kessel est un romancier, journaliste, aviateur et aventurier français.

Fils de Samuel Kessel, médecin juif d’origine lituanienne (à l'époque en Russie impériale) qui vint passer son doctorat à Montpellier, puis partit exercer en Amérique du Sud, il vécut en Argentine ses toutes premières années, pour être emmené à Orenbourg, en Russie, où ses parents résidèrent de 1905 à 1908, avant de revenir s’installer en France. Il fit ses études secondaires au lycée Masséna, à Nice, puis au lycée Louis-le-Grand, à Paris.
Infirmier brancardier durant quelques mois en 1914, il obtint en 1915 sa licence de lettres et se trouva engagé, à dix-sept ans, au "Journal des Débats", dans le service de politique étrangère. À la fin de 1916, Joseph Kessel choisissait de prendre part aux combats, et s’enrôlait comme engagé volontaire, d’abord dans l’artillerie, puis dans l’aviation, où il allait servir au sein de l’escadrille S.39. De cet épisode, il tirerait plus tard le sujet de son premier grand succès, "L’Équipage" (1923). Il termina la guerre par une mission en Sibérie. Dès qu’il eut atteint sa majorité, il demanda la nationalité française.
Son premier ouvrage, "La Steppe rouge" (1922) était un recueil de nouvelles sur la révolution bolchevique. Après "Mary de Cork" (1925), il publia "Les Captifs" (grand prix du roman de l’Académie française en 1927), "Nuits de princes" (1927), "Belle de jour" (1928), "Fortune carrée" (1932, qui était la version romanesque de son reportage Marché d’esclaves), "Les Enfants de la chance" (1934), "La passante du Sans-Souci" (1936), ainsi qu’une très belle biographie de Jean Mermoz (en 1939), l’aviateur héroïque qui avait été son ami. Correspondant de guerre en 1939-1940, il rejoignit après la défaite la Résistance (réseau Carte), avec son neveu Maurice Druon. Ils franchissent clandestinement les Pyrénées pour gagner Londres et s’engager dans les Forces Françaises Libres du général de Gaulle. En mai 1943, les deux hommes composaient les paroles du "Chant des Partisans", voué à devenir le chant de ralliement de la Résistance. À la Libération, il reprend son activité de grand reporter, voyagea en Palestine, en Afrique, en Birmanie, en Afghanistan. C’est ce dernier pays qui lui inspirerait son chef-d’œuvre romanesque, "Les Cavaliers" (1967). Entre-temps, il avait publié un long roman en quatre volumes, "Le Tour du malheur" (1950), ainsi que "Les Amants du Tage" (1954), "Le Lion" (1958). Joseph Kessel fut élu à l’Académie française en 1962
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Source : www.academie-francaise.fr
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Citations et extraits (1214) Voir plus Ajouter une citation
Joseph Kessel
Les grands voyages ont ceci de merveilleux que leur enchantement commence avant le départ même... On ouvre les atlas, on rêve sur les cartes. On répète les noms magnifiques des villes inconnues...
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Personne au monde n'était aussi riche qu'eux, justement parce qu'ils ne possédaient rien et ne désiraient pas davantage.

p137
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La lune était haut dans le ciel quand nous atteignîmes, au centre de Parc Royal, une immense plage circulaire, brillante et lisse, qui avait été autrefois recouverte par les eaux d'un lac. La clarté nocturne faisait courir à sa surface un scintillement d'ondes argentées. Et dans ce mirage lunaire, qui s'étendait jusqu'à la muraille du Kilimandjaro, on voyait jouer les troupeaux sauvages attirés par la liberté de l'espace, la fraicheur de l'air et l'éclat du ciel. Les bêtes les plus lourdes et les plus puissantes, gnous, girafes et buffles, se déplaçaient calmement le long du cirque enchanté. Mais les zèbres, les gazelles de Grant, les impalas, les bushbucks se mêlaient au milieu du lac desséché dans une ronde sans fin, ni pesanteur, ni matière. Ces silhouettes désincarnées et inscrites sur l'argent de la nuit ainsi qu'à l'encre de Chine, glissaient à la surface d'un liquide astral, filaient, s'élançaient, se cabraient, s'élevaient, s'envolaient avec une légèreté, une vitesse, une aisance et une grâce que leurs mouvements, mêmes les plus nobles et les plus charmants, ne connaissaient pas dans les heures du jour. C'était, imprégnée, menée par le clair de lune, une danse folle et sacrée.
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Si la chance est avec toi, pourquoi courir ? Et si la chance n’est pas avec toi, pourquoi courir ?
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Ces gens auraient pu se tenir tranquilles. Rien ne les forçait à l’action. La sagesse, le bon sens leur conseillait de manger et de dormir à l’ombre des baïonnettes allemandes et de voir fructifier leurs affaires, sourire leurs femmes, grandir leurs enfants. Les biens matériels et les liens de la tendresse étroite leur étaient ainsi assurés. Ils avaient même, pour apaiser et bercer leur conscience, la bénédiction du vieillard de Vichy. Vraiment, rien ne les forçait au combat, rien que leur âme libre.
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Joseph Kessel
Derrière la grande histoire, il y a les hommes. Et j'aime les hommes.
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On n’est jamais assez vieux pour mourir seul.
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Joseph Kessel
Il n'est point de romancier qui ne distribue ses nerfs et son sang à ses créatures, qui ne les fasse héritières de ses sentiments, de ses instincts, de ses pensées, de ses vues sur le monde et sur les hommes. C'est là sa véritable autobiographie.

Dans sa préface, Tour du malheur.
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Sorcière ! Sorcière ! C’est le nom que les enfants niais et peureux donnent toujours aux gens dont il ne comprennent pas la science ni le pouvoir.
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En vérité, les cités splendides dont il ne reste que décombres, les champs nourriciers devenus pour toujours de stériles déserts, et les peuples égorgés jusqu’aux enfants à la mamelle font davantage pour la mémoire d’un chef que les monuments les plus nobles et les plus harmonieux… La gloire n’a point de gardienne plus sûre que la peur.
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Avec son neveu, il est l'auteur des paroles d'un hymne à la révolte et à la résistance écrit à Londres dans les années 40 :

L'affiche rouge
Potemkine
Le chant des partisans

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