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Citation de fanfan50


La porte du hall était ouverte, et j'entrai dans un vestibule obscur, mal éclairé, et n'y trouvai personne. Toutefois, je n'eus pas à attendre longtemps dans cette pénible situation ; avant que mon bagage eût été déposé dans la maison, et avant même que j'eusse enlevé ma cape et autres mitaines afin de pouvoir regarder plus à l'aise autour de moi, une jeune fille accourait d'un pas léger dans le hall, et m'embrassant avec chaleur et d'une façon quelque peu impétueuse, elle s'exclama :
"Ma chère cousine, ma chère Margaret, je suis si ravie, tellement essoufflée, on ne t'attendait pas avant dix heures ; mon père est quelque part dans les lieux, il ne doit pas être loin. James, Corney, allez avertir votre maître ; mon frère est rarement à la maison, en tout cas jamais à une heure raisonnable ; tu dois être si fatiguée, si épuisée, laisse-moi t'accompagner à ta chambre ; assurez-vous que les bagages de Lady Margaret sont tous montés ; tu dois t'étendre et te reposer. Deborah, monte du café à l'étage - on s'y rend par cet escalier ; nous sommes si ravis de te voir, tu ne peux savoir à quel point j'ai été seule ; que cet escalier est raide, n'est-ce pas ? Je suis si contente que tu sois venue - je pouvais à peine croire que tu allais venir pour de bon ; que tu as bien fait, chère Lady Margaret."
L'accueil de ma cousine trahissait une nature bonne, du ravissement et une sorte d'abandon dans ses manières qui me mit tout de suite à l'aise et me plaça aussitôt sur un pied d'intimité avec elle.
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