Joséphine L.H.

Dormir à la cave n’est pas l’idéal. A coucher nue sur un vieux matelas sans couverture, je n’ai pas trouvé le sommeil. Il faut dire que le va et vient des rats, n’apporte pas le sommeil.

Son regard est si intense, il n’a pas besoin de s’exprimer pour dire ce qu’il ressent à ce moment précis car je le lis dans ses yeux. Son attirance pour moi ne fait aucun doute. Il prend sur lui, pour se contenir et ne pas montrer le désir qu’il a à ce moment-là. Je ne sais pas combien de temps il va tenir, mais je me rends compte qu’il a une patience d’ange. Je n’aurais jamais pensé qu’un homme puisse avoir autant de sentiments et résister à la tentation. Ce qui me prouve, qu’il tient à moi.

Leur regard ne se lâche plus. Avec son doigt, il caresse sa joue, puis lentement en toute sensualité, va jusqu’à ses lèvres, les câline agréablement. Il se rapproche doucement et dépose ses lèvres sur celle d’Hanaé.

Oh ! que c’est agréable, se dit-elle.

-Tu es celle qu’il me faut, tu es parfaite. Murmure-t-il à son oreille.

Je suis dans un tel état d’excitation, qu’il m’est impossible de le stopper. Je ne me souviens pas d’avoir été autant désirée par un homme. Alex m’apporte et me donne cette douceur, cette attention, ce bien être que je n’aurais jamais pensé connaître un jour.

À chaque effleurement de ses mains, mon corps me donne une sensation de bien-être et je me retrouve collée à lui sans m’en apercevoir. Il me guide dans ses bras, sa main dans mon dos qui me caresse est en train de me rendre folle de désir.

Depuis que je me suis réveillé, j’ai le désir fou de te faire l’amour. J’avais une érection de tous les diables, alors je suis allé me soulager aux toilettes. Comme je te respecte trop, j’ai voulu te laisser tranquille.

Je sais que je vais passer par des moments difficiles, mais quand la tempête se sera calmée, et que les vagues auront repris leurs rythmes de croisières, m’échapper loin d’ici ne me fera pas de mal.

Comment lui faire comprendre que je sais plier et ranger dans un sac mes petites culottes toute seule. Mais c’est maladif, c’est ma mère.

Je ressemble à une carpe qui ouvre et ferme la bouche pour essayer de récupérer le plus d’air possible pour éviter l’asphyxie.