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Citation de SophiePatchouli


On raconte que Socrate s'arrêta un jour devant un jour devant une échoppe qui proposait différentes marchandises. A la fin, il s'écria : "Que de choses dont je n'ai pas besoin!"
Cette déclaration pourrait être le mot d'ordre des cyniques. Antisthène jeta les bases de cette philosophie à Athènes vers 400 ans avant Jésus-Christ. Il avait été l'élève de Socrate et avait surtout retenu la leçon de frugalité de Socrate.
Les cyniques mettaient l'accent sur le fait que le bonheur n'est pas dans les choses extérieures comme le luxe matériel, le pouvoir politique et la bonne santé. Le vrai bonheur est de savoir se rendre indépendant de ces conditions extérieures accidentelles et instables. C'est justement parce que le véritable bonheur ne dépend pas de ce genre de choses qu'il est à la portée de tous. Et une fois atteint c'est pour toujours.
Le cynique le plus célèbre fut Diogène, qui fut un élève d'Antisthène. On raconte qu'il vivait dans un tonneau et ne possédait qu'un manteau, un bâton et un sac pour son pain. (Difficile dans ces conditions de l'empêcher d'être heureux!) Un jour qu'il était assis devant son tonneau à profiter du soleil, il reçut la visite d'Alexandre le Grand. Celui-ci s'arrêta devant le sage et lui demanda s'il désirait quelque chose. Diogène répondit : "Je veux bien que tu fasses un pas de côté pour laisser le soleil briller sur moi." Il démontra là qu'il était à l fois plus riche et plus heureux que le grand conquérant, puisqu'il avait tout ce qu'il désirait.
Les cyniques pensait que l'homme ne devait se préoccuper ni de sa propre santé, ni de la souffrance, ni de la mort. Ils ne devaient pas non plus se laisser troubler en prêtant attention aux souffrances d'autrui.
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