Tous les jours, les avions rasaient notre immeuble.
Tous les jours, les roquettes passaient au-dessus de nos têtes.
Tous les jours, nous entendions les hélicoptères d'Assad qui partaient larguer leurs barils d'explosifs.
Tous les jours, nous redoutions les tirs de mortier qui tombaient parfois au loin, parfois tout près.
Tous les jours, nous descendions nous abriter à la cave.
Toutes les nuits, l'immeuble tremblait sur ses bases quand les chars T-55 dévalaient la rue dans un fracas d'enfer pour préparer l'attaque du petit matin.