Je me poste sur le parvis devant l’entrée de la gare (je squatte une selle de scooter) et je vois Brice Hortefeux. Il ne s’est pas écoulé 30 secondes que déjà je vois Brice Hortefeux. Il sort d’une voiture sombre, blazer bleu marine à boutons dorés, mille-feuilles de dossiers sous le bras. Il n’a visiblement pas de garde du corps, est aussitôt interpellé par un jeune homme du genre quand y’en a un ça va mais c’est quand y’en a plusieurs que ça commence à poser des problèmes. Il ne s’enfuit pas, écoute ce que le garçon veut lui dire — le garçon qui porte un tee-shirt jaune « don’t break my art » et mouline les bras. Je n’en saurai pas plus.