Comme dit mon papa, si mes soeurs se sont gâtées, c'est parce qu'on est très pauvres à la maison, et que c'étaient de vraies têtes de mule. Toutes petites, elles n'arrêtaient pas de se plaindre. Dès qu'elles ont grandi, elles sont allées avec les plus mauvais des hommes, qui leur apprenaient de vilaines choses. Elles apprenaient vite et elles comprenaient très bien les coups de sifflets quand on les appelait tard dans la nuit.