La recherche actuelle revient également sur le lieu commun du "silence" des Juifs après la guerre. Elle montre que dès la Libération, les survivants affrontèrent publiquement et commémorèrent leurs expériences passées, au point d'en faire un élément structurant de leurs vies d'après-guerre. En mettant au jour l'importance du discours, public et privé, des juifs sur la Shoah dès les quinze premières années après la guerre, certains historiens voient même le silence des Juifs comme un "mythe" de nos dernières décennies.
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