Tous les historiens d'art en ont parlé avec négligence et dédain. Les uns les ont condamnés en quelques phrases brèves; d'autres les ont accablés par la comparaison avec les Florentins ; tous ont déploré leur fidélité à des formules stériles, leur attachement réactionnaire à un idéal épuisé. Ce sont là clichés auxquels on n'échappe point lorsqu'on étudie les peintres siennois du XVe siècle, sur lesquels on n'a, d'ailleurs, que bien peu de renseignements certains.