J’aime lire n’importe quoi et j’aime ne pas savoir de quoi parlent mes amis quand ils parlent de littérature. J’aime lire parce que c’est un exercice brutal d’entraînement à l’oubli : chaque phrase efface celle qui précède, une inscription après l’autre. Toutes les lettres sont une même lettre, un brouillon dans l’abécédaire des taches.