Le geai des chênes s’est fait une raison et dort contre
ma joue
Si je prends froid les hirondelles virevoltent autour de
mon visage
L’évente évente tant que la fièvre n’est tombée
Si la mélancolie survient le coucou chante contre mon
cœur
Si lui est dans la peine je le berce et console en attendant
qu’il s’apaise
Ce que je dois à tous ?
La fraternité que le monde a perdue
La tendresse sans forcément demande immédiate de
retour
N’oubliant pas ce qu’eux seuls savent offrir :
Une multitude de couleurs afin de réjouir l’âme et
déchirer la nuit