Julien Raynaud

Quatorze auteurs se donnent ici rendez-vous pour mettre le Soleil à l’honneur. Des textes, tantôt imaginaires, romancés, scientifiques, tantôt loufoques, provenant d’une autre galaxie, ou d’autres totalement barrés permettent au lecteur de ce délecter de quelques mots sur ce thème qui réchauffe l’esprit et le corps. De l’humour, de l’audace, du cynisme, de la science grâce à ce panel d’auteurs à la plume très différente qui permet au lecteur de passer un agréable moment de lecture.

Voilà un très court roman (plus court qu'une nouvelle de Lovecraft) assez touchant. On suit quelques années dans la vie d'un jeune garçon et de sa famille proche, à travers les lettres que ce petit monde s'échange, et aussi via des extraits de leur journal intime. On ne dispose de rien d'autre, il faut se contenter de ça, ce qui semble un parti pris de l'auteur. L'histoire se déroule dans les années 80 et quelques éléments de la vie de Michel Foucault s'invitent dans le récit (on n'en dira pas plus). Plusieurs thèmes sont abordés, notamment la séparation (d'où le titre) et la maladie. Dévoiler les autres thèmes serait en dire trop là encore.

Une lecture forte qui pourra intéresser aussi bien les adultes que le public plus jeune, à condition de ne pas s'attendre à l'apparition de vampires ou de sorciers. Un récit en effet très réaliste, comme un témoignage.

Ma première lecture d'un numéro de la Revue. Ce numéro offre une large panoplie de ce qui s'écrit de nos jours en textes courts (27 textes ont été retenus sur 172 soumis au comité de lecture). On a donc un peu de tout dans cet opus. Un texte traduit, représentatif donc de ce qui se fait de bien dans les autres langues. Plusieurs textes, assez descriptifs et parisiens (mais j'aime !), représentatifs de l'écriture actuelle très germanopratine. Des textes étonnants, loufoques, montant en épingles des détails a priori anodins du quotidien (cf. la présence de moucherons dans un appartement dans « Des bêtes dans la tête »). Des textes se déroulant dans le train ou le métro. Un texte qui n'utilise pas la ponctuation (très tendance). Et puis il y a le texte Dark Web de Dorian Masson. Alors celui-là, je vous déconseille de le lire. Faites l'impasse. Car sinon, vous aurez les images en tête pour votre vie entière. Et cela on ne peut le souhaiter à personne. Donc certes, on peut féliciter l'auteur, comme on féliciterait Sade ou Apollinaire, mais on ne peut pas en conseiller la lecture. Une mise en image de ce texte serait d'ailleurs certainement censurée. Il y va de la dignité humaine. Moralité sur le sujet : contentez-vous du Web, n'allez surtout pas traîner sur le Dark Web. Personnellement, j'aurais fait figurer ce texte à la fin du recueil, pour ne pas choquer le lecteur dès le cinquième texte. Mais après tout, peut-être est-ce moi qui surréagit. Pour les curieux ou ceux qui veulent se faire leur propre opinion, c'est en librairie (plutôt sur commande) ou ici : http://ruesaintambroise.weebly.com/-acheter-la-revue.html

Entre comédie et vaudeville, entre Molière et Feydeau, l'auteur nous présente une pièce contemporaine, vive, mettant en scène deux presque soixantenaires, Clarisse et Maria, qui cumulent les clichés sur les seniors.

Faire ses courses aux heures de pointes, adorer Julien Lepers, porter des vêtements à la mode des vamps...Trop cliché? au premier abord, oui, mais là, NON! Tout cela répond à un objectif que je ne peux pas vous dévoiler...car la fin vaut vraiment d'être découverte par vous-même.



Comiques de mots, de situations, ironie, caricatures, et même alexandrins avec césure à l’hémistiche. Cela vous rappelle des souvenirs? Julien Raynaud multiplie les procédés d'écriture pour mieux mettre en valeur le décalage entre ses personnages et la société dans laquelle elles vivent.



Alors, à quand une mise en scène de cette pièce? L'imagination ne suffit pas, c'est une pièce qui doit se voir, pour renforcer les effets comiques.

Dans le recueil annuel des éditions du Basson, vous ne trouverez pas ce que vous vous attendiez à lire. La couverture le laissait présager : au lieu de faire figurer un beau papillon bleu métallique (peut-être un argus bleu, comme dans la nouvelle de Fl. Houdart) sur une branche de cerisier en fleurs, nous avons droit à un crocodile sur la langue de quelqu'un qui nous la tire. On est donc prévenus qu'on va se faire mener en bateau. L'un des auteurs souligne d'ailleurs dans son texte que le thème du recueil est seulement « un pénible pensum que des demeurés d'éditeurs ont infligé à de malheureux auteurs, qui avaient intérêt à obtempérer s'ils désiraient rester dans leurs bonnes grâces » (D. Meeùs). Ainsi, contrairement à ce que vous pressentiez, vous aurez la description d'un ado dans la nouvelle de L. Kleinberger, la vie d'un supermarché chez M. Boland, un collectionneur digne du silence des agneaux sous la plume de Ch. Cornu, un paysan cradissime chez F. Delhaie, un village décimé par des tueurs imaginé par G. Liétaert, etc… Vous ne flânerez donc pas au milieu des papillons, au bord d'un lac charmant.

Bilan : des textes inattendus sur un thème qui ne l'était pas moins. On est prévenus : si l'année prochaine, le thème est « un amour d'autruche », les textes sélectionnés traiteront de la guerre au Liban ou de l'intérêt économique de la construction de maisons en ossature bois.

Je me contenterai d'indiquer que la nouvelle de Yann Quero, qui est d'ailleurs plus un court récit, est vraiment admirable. Elle ne relève pas de la science-fiction au sens classique (il n'est pas question de mutants déambulant sur une autre planète), l'auteur nous transporte au Japon, avec ses légendes, ses animaux aux sept vies et aux six sens, le tout à l'heure de l'explosion des réacteurs de Fukushima et sur fond d'apprentissage de l'art du haïku.

Si un lecteur peut m'indiquer des romans (nippons ?) qui seraient dans le même esprit, je suis preneur.

On se fait souvent une fausse idée du théâtre (élitiste, rébarbatif...). Ce livre vous réconciliera avec le genre. Il se lit comme on assiste à un spectacle comique et il n'est pas bien difficile de visualiser les personnages, deux vieilles dames hautes en couleur. Le début de la pièce nous fait croire que l'on va assister à un spectacle inédit des Vamps (ce qui n'est déjà pas si mal). C'est pour mieux nous tromper car les rapports des deux femmes vont évoluer d'une manière surprenante, qu'on ne dévoilera pas ici. Le rire sera toujours présent, mais il va tourner au vinaigre, ce qui rend la comédie plus profonde qu'il n'y paraît.

Certaines réflexions font mouche et plusieurs gags ne s'oublient pas de sitôt.

Un thème original, citoyen. Une lecture facile. Une maison d'édition belge qui gagne à être connue.

(critique de Jérôme Attard, postée sur Amazon)

Thèse très intéressante bien argumentée et très facile à lire. L'auteur fait une transposition des exigences de droit public au droit privé.

Comme le dit l’auteur Julien Raynaud dans sa critique si on a aimé l'humour des Vamps on appréciera ce jeu de ping pong de piques entre Clarice et Maria, j’ai souri à de nombreuses répliques et surtout une fin inattendue... Une lecture facile et agréable,.

J’ai beaucoup aimé ce genre de lecture. A refaire !

📜Mon ressenti 📜

Tout d'abord je tiens à remercier Julien Raynaud pour sa confiance et l'envoi de son roman pour un Service Presse.



Dans ce court roman, nous faisons la connaissance de Maxence, qui du haut de ses 11 ans entame une correspondance avec sa mère restée à Orléans avec sa sœur Grace.

Entre 1981 et 1999, Maxence va vivre la séparation de ses parents ou plutôt la subir.

Il devra faire face à des situations très particulières et essayer de comprendre les comportements maladifs de sa mère.

C'est un roman touchant et qui pointe du doigt les conséquences désastreuses d'un divorce. Les protagonistes couchent sur papier leur ressentis dans leur journal intime mais aussi à travers les courriers qu'ils échangent.

Chacun réagit différemment face à la santé fragile de Mathilde mais sa fille Grace m'a vraiment "agacée" par sa non-implication mais peut-être était-ce pour elle une façon de se protéger....

Donc si vous voulez en savoir plus, je vous invite à lire ce roman et vous faire votre propre idée !!!

C'est avec plaisir que j'ai lu ce roman de Julien Raynaud.

C'est un recit très court que j'ai lu en une soirée.

C'est un récit épistolaire qui commence en 1981. Il aborde differents sujets de société comme la famille ou la santé mentale.

Tout cela sans jugement ni morale.

L'écriture est très fluide et la lecture agréable.

J'ai passé un bon moment de lecture.

Au final, comme il en va souvent des anthologies, de beaux textes et d’autres qui le sont moins, propres à satisfaire des goûts très différents.
Lien : http://www.vagabondsdureve.f..

J'ai lu d'une traite cette pièce de théâtre à l'humour réjouissant. On ne peut s'empêcher d'éprouver une certaine tendresse envers ces deux grandes dames qui rivalisent de vacheries mais qui au final ne peuvent se passer l'une de l'autre. De multiples références souvent subtiles, à découvrir. Un vrai bon moment que j'ai savouré comme une parenthèse bienvenue, on s'évade, on sourit, on s'émeut. Tous les ingrédients sont réunis pour partager le quotidien parfois fantasque de Clarice et Maria.