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Critiques de Juliette Bas (9)
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Démons japonais

Cette anthologie est une très belle surprise ! Passionnée par le folklore japonais, j'avais placé la barre assez haut en achetant ce recueil, et je ne savais pas trop à quoi m'attendre de la part d'un ouvrage français. En effet, les publications sur le sujet, en dehors des traductions d’œuvres japonaises, m'ont souvent déçue, infantilisant à outrance ou ridiculisant une culture qu'ils peinent à aborder avec plus d'empathie et de sérieux.

Eh bien, je dois reconnaître que Démons Japonais m'a donné tort ! Passant entre nostalgie, poésie et horreur pure, les histoires sont très bien choisies et équilibrées, et chacune apporte une vision intéressante d'une (ou plusieurs) créature(s) fantastique(s) japonaise(s).

Chaque nouvelle est illustrée d'une planche en nuances de rouge et de noir (cinq illustratrices se passent le relai sur l’ouvrage pour accompagner les dix-sept nouvelles), et agrémenté d'un petit texte documentaire revenant sur l'origine de chaque monstre et sa représentation dans la culture japonaise, ancienne ou actuelle.

Les nouvelles prennent place à diverses époques, souvent modernes, comme pour décrire le caractère permanent de ces êtres dans un temps qui ne l'est pas. Parfois, les auteurs ont choisi de confronter leur regard d'Occidentaux au Japon en mettant en scène des étrangers face à un pays qu'ils connaissent mal, mais on retrouve aussi des personnages japonais, au pragmatisme mis à rude épreuve.

La qualité est au rendez-vous, avec des intrigues bien menées, et une plume souvent élégante. Bien que chaque texte ait sa propre identité, l’anthologiste a su construire son recueil pour que chaque récit trouve sa place dans un ensemble harmonieux.

Je le redis, chaque texte a son âme et est vraiment réussi. Si certains sortent davantage du lot pour moi, c’est avant tout par pur goût personnel.

Mentions spéciales de ma part à :



Lysandre, d’Yvan Barbedette : une forme très originale, minimaliste mais ultra efficace, pour une histoire flirtant avec les faux-semblants et la folie.



La Pêche à la carpe, d’Audrey Salles et Du Cœur jusqu’à l’os, d’Alexandra Fiordelli : des ambiances très prenantes, avec de réels frissons à la clé.



Le Chant de la baleine, de Lazarii : une fable envoûtante, avec une très belle image de la nature sacrifiée.



Affamée, de Noémie Wiorek et 1945, de Aaron Judas : ces deux nouvelles abordent avec justesse des problématiques en les mêlant à des mythes anciens, dans des intrigues glaçantes.



Jusqu’à la poussière, de Natacha Rousseau : un point de vue à contrepied pour un résultat très émouvant.



L’Ombre du Kabuki, de Caroline Blineau : une vraie poésie, un rythme très bien maîtrisé, pour une fresque grinçante en forme de pièce de théâtre.



Le seul défaut que l’on pourrait reprocher à ce livre est un certain nombre de fautes de frappe ou d’orthographe. Ça me hérisse toujours un peu, mais si ça m’a fait sortir du texte, je n’ai pas eu de mal à m’y replonger grâce au talent des auteurs.



Les éditions Luciférines ont réussi un beau livre vraiment très agréable à lire, que je recommande à tout curieux du Japon, aux amateurs déjà connaisseurs du folklore du pays, et aux lecteurs de fantastique en général, car tous y trouveront leur compte.

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Démons japonais

Une chouette anthologie consacrée aux démons japonais avec des textes de belle facture, de superbes illustrations et des pages explicatives consacrées aux yokaïs et à leur impact dans la culture populaire.

A lire !
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Démons japonais

Ce n’est un secret pour personne que les éditions Luciférines sont ma maison d’édition préférée. Je les ai découverts avec leur anthologie Maisons hantées et depuis, j’ai collectionné tous leurs livres. Je les ai quasiment tous lus et aimés de par leurs histoires autant que la qualité croissante de leurs ouvrages.



Je dois bien avouer que pour le moment, l’anthologie Démons Japonais est ma préférée – il me reste certains livres à découvrir, notamment Civilisations disparues, alors peut-être sera-t-elle détrônée, mais rien n’est moins sûr.

Elle est variée de par ses récits, les lieux où se déroule l’histoire, et le style narratif des auteurs. 17 nouvelles avec un yōkai différent à chaque fois, 20 illustrations par 5 illustrateurs pour accompagner les 20 articles sur les démons.

L’anthologie est imprimée en deux couleurs : noire et rouge, les titres ainsi que les dessins.

La couverture est magnifique et le titre en dorure ajoute à la beauté de l’ouvrage (Ce n’est pas le cas sur la l’image, mais je vous assure qu’elle est bien dorée). D’ailleurs au sujet de la dorure, je la trouve d’excellente facture : j’ai trimballé l’anthologie partout dans mes sacs pendant cinq jours (avant de la couvrir parce que le livre se cornait) et elle n’a pas pris un pet contrairement à certains livres que j’avais lu où rien que le fait de tenir la couverture en lisant avant fait disparaître la dorure.

Sur mon blog, je présente vaguement les histoires en évitant les spoilers, suivi de mon avis.



C’est un gros coup de cœur pour cette anthologie. J’ai adoré chacune des histoires et le gros point fort pour moi a été les articles qui suivaient chaque nouvelle et nous présentaient le yōkai choisi par l’auteur. C’était super intéressant.
Lien : https://psylook.kimengumi.fr..
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Démons japonais

J'avais participé au projet ulule de ce recueil de nouvelles. Ai-je besoin de préciser pour quelles raisons? Si vous me suivez, vous connaissez ma passion pour le Japon. Je me souviens que je m'étais pas mal renseignée avant d'y participer du fait que ce soit sur des démons. Et qui dit démons, dit scènes pas toujours faciles. Et bien je ne regrette pas du tout d'avoir ce livre et je pense que je le relirai.



En tout 17 nouvelles très variées mais avec cette thématique du démon japonais en occident. Moi qui est du mal dès que des français s'approprient des mythes japonais, j'ai été ravie par la créativité des auteurs, leur capacité à montrer que ces démons pourraient même faire partie des mythes du monde entier tant tout le monde est concerné par les peurs ou horreurs qu'ils reflètent.



Chaque nouvelle comporte à la fin une illustration et une fiche concernant le démon exploité ainsi que sa légende. On trouve également une liste d'œuvre dans lesquelles vous pourrait retrouver ce démon s'il vous a plu. Concernant les genres, on a droit à du fantastique mais mélangé à du policier ( nouvelle "Lysandre") par exemple.



J'ai beaucoup ce livre malgré des scènes très dures et même une phrase qui m'a marqué alors que ma lecture date déjà d'un petit moment ("sa chair a le goût de la chair d'enfant" c'est juste dégueulasse). D'autant que les thématiques abordées concernent tout le monde : harcèlement, solitude, problème mentaux, anorexie... Bref, vous comprenez pourquoi ces démons, certes japonais, parlent à tout le monde et pousse la prise de conscience à son paroxysme parfois.



En bref, cette lecture m'aura appris pas mal de choses sur les démons japonais ainsi que sa culture. Les graphismes sont sublimes dans des teintes noir, rouge et blanc.
Lien : https://lessortilegesdesmots..
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Démons japonais

Je n'ai pour l'instant lu que quelques nouvelles sur toutes celles disponibles mais gros coup de coeur pour celle d'Alexandra Fiordelli. Elle sait manier les mots avec une grande sagesse et nous fait profiter de son talent pour notre plus grand plaisir.

Bravo pour cette anthologie !
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Démons japonais

Ce recueil de nouvelles a ça d'intéressant d'apporter de nombreuses informations comme "sources" pour l'origine de ce qui est évoqué dans ces courts récits.

C'est un savant mélange d'enseignement et d'imaginaire qui nous est offert, ce qui m'a beaucoup stimulé moi et mes joueurs...



Oui, je suis rôliste et j'ai trouvé que ce livre avait une manière de développer l'aspect historique suffisamment bien organisée et écrite pour alimenter les aventures que je narre à mes amis.

==> Surtout pour le jeu de rôle "Légende des 5 Anneaux" qui se prête à 100% à l'ambiance de cet ouvrage. (Apportant ainsi du folklore et des traditions qui sont bienvenues sur la culture Japonaise)



Bref ! Si vous avez le coeur à lire des histoires d'épouvante (pas trop "trash" d'ailleurs, ça reste lisible par temps orageux après minuit) Foncez !
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Démons japonais

Un recueil très très complet et intéressant, constitué de magnifiques illustrations mais aussi d'articles présentant les yokai mis en scène dans les nouvelles.



Comme toujours dès lors qu'il est question de nouvelles, je vais vous parler de chacune d'entre elles avant de donner mon avis global.





* La malédiction du peintre d'Annabelle Blangier : Une nouvelle qui nous plonge tout de suite dans l'ambiance. Certes, le mythe du tableau qui prend vie ou qui ouvre la porte entre deux mondes est un classique mais j'ai beaucoup apprécié le rythme de ce récit et les mesures prises par le héros pour sauver sa famille et ainsi échapper à la malédiction qu'il a involontairement déclenchée. J'ai beaucoup apprécié l'illustration du yokai qui est d'ailleurs celle que j'ai demandé en cadeau.



Ma note : 8,5/10





* Les fruits du jinmenju de Pierre Brulhet : Une histoire de harcèlement scolaire et de "vengeance" bien trouvée. J'ai beaucoup apprécié la manière dont les événements s'enchainent et je dois reconnaitre que ce qui arrive aux petits caids de l'école est finalement bien fait ! En ce qui concerne le yokai mis en scène, c'est l'un des rares que je connaissais.



Ma note : 7,5/10





* Lysandre de Yann Barbedette : Je suis plus réservée en ce qui concerne cette nouvelle. Certes le format des journaux audio est original mais j'avoue avoir passer la majorité de la nouvelle à me demander ce qui se passait au juste et surtout pourquoi un tel manque d'intervention de la part de Julia. La fin apporte des éclaircissements mais, même si j'ai aimé le yokai, je n'ai pas été à 100% convaincue



Ma note : 6/10





* La pêche à la carpe d'Audrey Salles : Vraiment très étrange cette nouvelle... Le postulat de départ, le fait de vouloir gouter la chair humaine et du coup de partir à la pêche au poisson esprit (parce que le gout de sa chair est le même que celle des enfants) m'a surprise dans son côté subversif et morbide. Cette partie était très réussie mais j'avoue que j'aurais apprécié que le personnage de la mère soit un peu plus présent et développé dans l'histoire. D'autant plus que l'explication sur le yokai qui suit la nouvelle m'avait vraiment envie d'en savoir plus. Du coup, la nouvelle m'a un peu frustrée.



Ma note : 6,5/10





* Jeune génération de Philippe Deniel : Avec cette nouvelle nous abordons le thème de la légende urbaine avec cette histoire sanglante (mais efficace) de démon hantant les couloirs du métro. Certes, c'est du déjà vu mais l'auteur a su instillé l'angoisse et j'ai adoré l'illustration



Ma note : 7/10





* Le chant de la baleine de Lazarii : Une nouvelle très poétique qui mêle présent et histoire. J'ai beaucoup apprécié le rapport qu'elle fait avec la tradition de la chasse à la baleine des japonais et la façon dont ils sont punis de cette sur pêche. Le personnage de la jeune fille totalement sous le charme de son modèle m'a vraiment convaincue



Ma note : 7,5/10





* Affamée de Noémie Wiorek : Encore beaucoup de poésie avec cette histoire d'anorexie mais aussi d'esclavage d'un yokai. La violence fait brutalement irruption dans ce monde et j'ai aimé les aller retours entre notre société contemporaine et le passé féodal japonais



Ma note : 7,5/10





* Les chats à longue queue d'Anne Goulard : Moi qui adore les chats je n'avais jamais entendu parlé de cette légende les concernant ! J'ai vraiment adoré cette nouvelle tout comme le fait de voir les chats parler (en plus maintenant je comprends mieux pourquoi tant d'illustrations présentent des chats vêtus de kimono qui boivent du thé). L'angoisse est bien menée et j'ai apprécié le fait que le fonctionnaire songe aux vieilles légendes de yokai avant de les repousser.



Ma note : 8/10





* En attendant le baveux de Johann Vigneron : Un yokai plus amusant que dangereux (même si...) dans cette nouvelle qui apporte un peu de fraicheur au recueil. Le récit de l'héroïne est vivant et on sourit plusieurs fois durant ce dernier. J'aime beaucoup l'idée qu'un yokai se nourrisse de la crasse et même si la fin laisse présager le pire, le ton humoristique de la nouvelle m'a beaucoup plu.



Ma note : 7,5/10





* La sécheresse des ventres de Tino H Charroux : Encore une nouvelle bien barrée. J'ai apprécié l'histoire du protocole qui instille la frayeur à mesure que les jours passent mais j'avoue que la fin m'a laissée un peu perplexe. J'ai mieux compris grâce au petit texte explicatif sur le yokai (heureusement qu'il était là !)



Ma note : 6,5/10





* Jusqu'à la poussière de Natacha Rousseau : J'ai mis un peu de temps à comprendre la nature de la chose qui accompagnait le héros mais j'avoue que je me suis laissée emportée par le drame vécu par le jeune héros. La fin est aussi tragique que jolie



Ma note : 7/10





* Le fond des casseroles de Juliette Bas : Une nouvelle qui commence avec un complexe d'adolescente et une jalousie larvée et qui se poursuit par une quête absolue de beauté. L'héroïne est touchante et l'on comprend qu'elle ait envie de faire appel au yokai. La fin est particulièrement cruelle et j'ajoute une mention spéciale au côté particulièrement ragoutant des descriptions



Ma note : 8/10





* Le syndrome de Bakusen de Frank Stevens : J'ai apprécié le baku ( le mange cauchemar) et l'ambiance générale de la nouvelle (une clinique isolée du monde par la neige, des règles strictes) propre à installer l'angoisse et la peur. Je suis plus réservée sur le déroulement général de l'histoire. J'ai souvent été un peu perdue et je ne suis pas certaine d'avoir compris la fin.



Ma note : 6,5/10





* Dernière partie de Morgane Scheinmeer : Ou comment le fait de jouer à des jeux de rôles peut s'avérer mortel. J'ai apprécié les avertissements qui émaillent le récit et la fin, déconseillée aux arachnophobes. L'explication sur le yokai m'a permise de vraiment comprendre la nouvelle



Ma note : 6,5/10





* 1945 d'Aaron Judas : Ah j'ai vraiment aimé cette nouvelle où la technologie moderne (par le biais du jeu vidéo) rejoint les croyances. Certes, l'histoire est un peu dans la même veine que celle de Ring mais j'ai vraiment aimé la manière dont l'auteur a construit sa nouvelle. La fin est somptueuse tout comme l'illustration du yokai que j'ai trouvée particulièrement réussie



Ma note : 8,5/10





* L'ombre de kabuki de Caroline Blineau : Cette nouvelle m'a permis de mieux comprendre le principe du kabuki et ses codes mais l'histoire ne m'a pas transportée. Je ne suis pas certaine de bien avoir compris l'histoire et j'avoue que la fin m'a laissée de marbre



Ma note : 5,5/10





* Du cœur jusqu'à l'os d'Alexandra Fiordelli : Beaucoup de poésie dans cette nouvelle qui nous parle d'amour et d'impossible renoncement. L'érotisme monstrueux de la scène observée par Anna prend vie sous la plume de l'auteure et j'ai beaucoup aimé le mélancolisme ambiant de cette tragédie. L'auteure a pris le temps d'installer ses personnages dans la nouvelle ce qui les rend plus attachants.



Ma note : 8,5/10





Avis Global





Ce que j'aime : le livre en lui même est un bijou d'esthétisme, je n'en ai pas beaucoup parlé mais j'ai adoré les illustrations et l'unicité chromatique faite de noir, blanc et rouge du recueil. Les petits encarts présentant les yokai sont bienvenus et permettent d'en apprendre plus. Le style différent des nouvelles permet de varier les plaisirs à chaque changement d'univers





Ce que j'aime moins : j'avoue que certaines nouvelles m'ont frustrées et je pense qu'elles auraient mérité d'être plus développées pour la compréhension du lecteur.





Pour résumer





Un recueil à l'esthétisme soigné qui nous permet une immersion dans la culture japonaise et ses yokai. Intéressant d'un point de vue culturel et divertissant grâce aux différentes nouvelles et illustrations





Ma note





7,5/10
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Démons japonais

Comme pour toute anthologie, certains textes ont eu ma préférence, néanmoins, il n’y en a aucun que je n’ai pas aimé, ce qui est plus rare^^ Le choix des yokai est plutôt sympa, des connus et des moins connus, des nouvelles qui mettent en scène leurs légendes de façon « littérale », d’autres un peu plus personnalisées. Certains apparaissent plusieurs fois, mais de façon trop différente pour que ce soit redondant ou évident.



Les textes sont tout à fait accessibles aux néophytes du folklore japonais, et les articles et illustrations qui les accompagnent sont parfaites pour en apprendre un peu plus. Si l’épouvante ne vous fait pas peur (désolée), je pense que cette antho convient aussi bien pour une porte d’entrée dans cet imaginaire, que pour les lecteurs un peu plus chevronnés.



(Chronique détaillée en lien)
Lien : https://limaginaerumdesympho..
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Démons japonais

J'ai eu l'occasion d'acquérir cette anthologie lors du salon du livre « le Grimoire » du festival international du film fantastique de Gérardmer en janvier dernier. C'est avec Aaron Judas que j’ai pu découvrir cette anthologie et je l'en remercie encore. Il m'a fait découvrir son univers ainsi que ses écrits et je me dis que j’ai bien fait de craquer mon budget livres ce jour-là.

J’ai découvert des histoires qui m'ont fait dresser les poils sur les bras. J’ai eu des sueurs froides et des moments de flottement étranges. On retrouve de très bonnes plumes dans ce recueil, c’était vraiment agréable de lire des textes d’auteurs différents. Ça semblait tellement immersif par moments, qu’on s'y serait cru réellement, c'était très intense et plein de tension. Les histoires paraissaient plus vraies que nature.

La plume de chacun des auteurs est très agréable et on plonge très vite dans l'ambiance sombre et macabre ainsi que dans la découverte de la culture japonaise qui est d'ailleurs très présente tout au long des textes.

Les fiches explicatives, à la fin de chaque nouvelle, sont géniales et permettent de découvrir le folklore japonais sous toutes ses formes ainsi que l'origine des yokaïs. Grâce à elles, j'ai pu éclaircir certains points un peu flous que j'avais repéré dans ma lecture, c'était bien pratique.

La découverte des yokaïs est vraiment captivante et grâce aux explications, on se rend compte que beaucoup de films, de jeux vidéo, etc. sont inspirés de la culture japonaise et des yokaïs du folklore japonais. C'est vraiment fascinant tout comme les histoires que l'on prête à certains objets du quotidien ou certains éléments du passé.

J'ai eu pas mal de réactions sensorielles lorsque j'arrivais aux moments intenses et parfois (souvent) glauques, j'ai trouvé ça surprenant mais pas désagréable, bien au contraire car ça m'a permis de découvrir un nouveau critère d'appréciation de ma lecture. D'habitude, j'ai très peu de réactions comme celles-ci donc franchement, bravo aux auteurs pour avoir réussi ce tour de main incroyable.

Conclusion : Une très bonne lecture que je vous recommande et qui m'a agréablement surprise. Je ne regrette absolument pas mon craquage.

Pour ceux qui aiment frissonner et avoir le palpitant qui s'emballe, pour ceux qui aiment l'horreur et la culture japonaise ou tout ça à la fois, cette anthologie est faite pour vous.

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