Le premier jet de spray émet un bruit que je reconnaîtrais entre tous. Mon monde. Mon univers. L’odeur de la peinture pénètre dans mes narines, malgré la protection. Je trace le premier trait avec le stress de me faire attraper, et l’euphorie de retrouver, enfin, la seule chose que je suis capable d’aimer.
Quelques minutes hors du temps. C’est ça, l’effet qu’à le graff sur moi.
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