- La réponse est simple : s'il y avait des girafes dans le désert, elles mourraient de désespoir.
- Ah oui ? Et pourquoi ?
- Parce qu'elles sont si grandes qu'elles sauraient qu'il n'y a que du sable et encore du sable aussi loin que porte le regard. Le dromadaire, lui, ne le sait pas. Alors il continue de trotter, persuadé que l'oasis est derrière la prochaine dune.
Carl hocha la tête. « Je comprends. Et toi, Assad, tu es comme une girafe dans le désert, pas vrai ?
- Oui, un peu. Mais ça ne va pas durer. »