Alors, j’ai fait ce que tout étudiant en lettres aurait fait : j’ai cité quelqu’un d’autre.
« Ma mère est morte. La Bête a surgi. »
Ça a marché. Au cours des semaines suivantes, j’écrivais tous les soirs, et à chaque fois, les mots me venaient facilement. Je parcours ces pages de temps à autre, quand j’ai peur de commencer à oublier, mais très vite j’ai envie de prévenir mon ancien moi de ce qui l’attend, de lui dire que la Bête restera toujours avec nous.