Le silence est le rivage sublime de la violence. Il est sa beauté. Le silence sert à maintenir intact le sacré de la violence. Dire la violence, c'est détruire. Non pas le monde autour, mais la violence elle - même. Violence sacrée. Sanctifiée par le silence. Honorée par lui. Énoncée par lui. Lui seul capable de dire la violence. Les mots, entachant la pureté du silence, annulent la violence.