Karen Kijewski

Il n’y a pas de règlements qui interdisent aux gens qui résolvent les problèmes d’autrui d’aiguiser leurs propres crayons, d’observer ce que leurs ex-époux fabriquent et de se pencher sur leurs problèmes personnels.

Vous pleurez, pleurez et pleurez et, finalement quand la douleur s’est noyée un peu, vous recommencez à aimer. L’amour ne prend pas fin avec la mort et il y a d’autres êtres que vous aimerez.

À mes yeux les affaires sont comme des femmes, pratiques et résolues, impudiques et étourdies, séduisantes et provocantes. Je ne peux pas rester à l’écart, je ne peux pas ne pas jouer le jeu. Parfois il y a du danger et ça devient encore plus intéressant.

L’apparence était assez révoltante mais le goût exquis. C’est stupéfiant la quantité de pétales de maïs que je peux ingurgiter quand je suis bouleversée et fébrile.

On n’est jeune qu’une fois.

Les empires financiers ne se bâtissent pas avec loyauté, travail incessant et observance des règles de l’école du dimanche.

Dans la pub on dit que d’avoir mauvaise presse c’est bon. Le tout est de faire parler de soi.

Quand tu te fourres dans l’illégalité tu prends le risque d’être pincé.

...la vie n’est ni prévisible ni juste. Apprenez la bonne position pour encaisser.

Tous les gens ne sont pas vénaux mais c’est tout de même un point de départ intéressant pour mener à bien une transaction.

La plupart des femmes sont soumises, je préfère le défi.

Quelqu’un que j’aimais beaucoup est mort et j’en veux à la terre entière. J’en veux aux gens qui sont heureux, à ceux qui ont encore auprès d’eux les êtres chers, à tous ceux qui sont encore en vie alors quelle est morte. J’en veux à tout et à tous et je ne peux pas le supporter. Je sais que ce n’est pas bien mais je ne peux pas m’en empêcher

J’adore les clichés, ils vous mettent tout de suite à l’aise. Ce qui me stupéfie c’est l’usage fréquent qu’en font les écrivains. Ils devraient s’en méfier.

Les filles font ce que leurs mères leur disent. Les ladies font ce que la société leur dit. Les femmes savent ce qu’elles veulent.

D’habitude les femmes n’ont pas le pourboire facile.

Je ne savais pas lire entre les lignes mais mes intuitions, c’était sacré.

On ne peut pas revenir en arrière. J’ai été ravie de te revoir mais je crois que nous sommes trop différents à présent pour redevenir intimes. Nous appartenons à différents puzzles, ça ne colle plus.

Les imbéciles se ruent, tête la première, là où les anges ont peur de poser le pied, dit-on.

Les gens ont tendance à se conformer à un certain modèle. Il est très difficile de nous déloger de nos routines, surtout quand il s’agit d’habitudes inconscientes et d’automatismes. On change plus aisément de nom et d’identité que de manière de marcher ou de se racler la gorge. Ou de méthode de travail.

C’est aux gens comme vous que s’applique l’expression : « regarder où l’on met les pieds » sans oublier le proverbe : « comme on fait son lit on se couche ». Bonne chance et, pendant quelque temps, méfiez-vous des impasses obscures.