« C'était donc ça, la nostalgie : se sentir bouleversé par la musique du pays où l'on est né. La perte de ce pays était aussi douloureuse et poignante que la perte d'un être aimé.
Nous, gars et filles natifs de ce pays, nous n'avions pas de tels sentiments pour cette terre que nous appelions la nôtre. Elle n'avait pas de voix à nous faire entendre, pas de chanson à nous faire chanter. Rien que du vide à la place du passé. Un vide, comme une pièce fermée, dans notre dos. »