Katherine Girard

Histoire d’une femme qui a joué un rôle important dans l’Histoire du 18e siècle.



Catherine a de l’ambition, beaucoup d’ambition. Elle veut d’abord devenir impératrice de Russie. Puis, elle ne cessera de vouloir agrandir son territoire, même si des milliers de soldats doivent mourir pour cela.



Contemporaine de Louis XV et Louis XVI, elle veut « éclairer » son peuple et améliorer l’éducation. Elle puise son inspiration auprès de Voltaire et Diderot avec qui elle entretient une correspondance. Elle créera « L’Hermitage » et achètera de grandes collections d’art.



Les histoires d’amour de l’Impératrice prennent beaucoup de place. Après la mort de son mari, elle prend des « favoris », des amants qu’elle rétribue grassement en leur octroyant des terres et des serfs et une cagnotte de milliers de roubles (aux frais du pays, bien sûr…). Si c’est une femme libre au début, elle devient pathétique avec ses jeunes amants achetés.



Dans la deuxième partie, les guerres avec les pays voisins prennent aussi beaucoup de place. On a droit à beaucoup de notes de bas de page pour dire que c’est « une ville d’Ukraine », un fleuve, etc. À ce moment-là, une carte aurait été appréciée, à moins qu’on se dise que cela n’a pas d’importance…



Au final, un roman qui ne m’a pas conquise, peut-être parce que j’ai du mal à trouver sympathiques des gens qui peuvent sans états d’âme acheter des esclaves (serfs) ou envoyer des soldats à la mort…

Cette histoire touchante pousse la réflexion sur les avortements, les handicaps et les maladies orphelines. L'autrice a bien réussi à transmettre les émotions qu'elle a vécu pendant cette dure épreuve qu'elle a traversée et le plus merveilleux, est que son couple a survécu!

Il s'agit du témoignage d'une mère qui décide avec son mari d'une IVG pour leur fils, atteint d'une maladie grave et mortelle.

Si j'aime d'habitude les témoignages de personnes ayant vécu des périodes difficiles et n'ai aucun a priori sur l'IVG, l'angle sur lequel a été raconté cette histoire m'a gênée tout le long de la lecture : l'histoire en effet est narrée uniquement sous l'angle de la mère, comme un long plaidoyer pour justifier sa décision.

On y parle très peu de l'enfant, de la relation qu'il a pu avoir avec sa mère et j'ai ressenti un malaise tout au long de cette lecture, alors même que le style est intéressant.

Ce livre m’a profondément troublée, mais dans le bon sens du terme. J’ai été envoutée par l’écriture dès les premières pages et j’ai ressenti les émotions d’Annabelle tout au long de ma lecture. J’étais tellement embarquée dans le livre que c’était comme si je vivais les évènements. Le genre de roman qui vous fait vibrer durant votre lecture et que vous avez de la difficulté à le déposer et que même lorsque c’est fait vous continuez à y penser. J’ai d’ailleurs dévoré ce livre et j’ai eu un petit deuil, un coup terminé et j’ai dû attendre un peu avant de pouvoir passer à un autre livre.



Annabelle est une femme extraordinaire, sa force et sa résilience sont une source de motivation pour tous. Elle a des amies en or auxquelles elle peut se raccrocher. Son histoire est touchante, je ne m’attendais pas à cela du tout et j’en suis restée sans mot, mais c’est pour cela que je vais me souvenir longtemps de ce livre.
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Une adolescence normale dans sa région natale, un rendez vous avec son amoureux qui tourne au cauchemar .. que deviendra sa vie après cet événement ... Le retour d'Annabelle un roman que j'ai bien aimé ..
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Katherine Girard raconte dans son premier livre à quel point il est difficile de faire son deuil à la suite de l’avortement du fœtus qu’elle portait.
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