Dans la vallée du Rangitāiki
Ô vallée de genêt ondulant,
Ô adorable, adorable lumière,
Ô entends le monde, rouge-or !
À mi-poitrine dans les fleurs me voici debout ;
Elles battent autour de moi telles les vagues
D’une mer magique, dorée.
Le cœur à nu du monde
Vivant au baiser du soleil,
Le jaune manteau de l’Eté
Passé sur une terre riant,
Chaude de la chaleur de son corps
Douce du baiser de son souffle.
Ô vallée de genêt ondulant,
Ô adorable, adorable lumière,
Ô mariage mystique de la Terre
Et du soleil passionné de l’Eté !
À son amant elle tend une coupe
Et le vin jaune déborde.
Il a allumé une petite torche
Et le monde entier est enflammé.
Prodigue richesse de l’amour !
À mi-poitrine dans les fleurs me voici debout.
/Traduction Luc Arnault