Citation de rkhettaoui
Rien n’est grave. On porte des sabots hauts comme des échasses, des jeans pattes d’éléphant, des tee-shirts serrés, des mini-minijupes, on écoute Abba, Waterloo, à tue-tête, les Stones, It’s Only Rock and Roll (but I Like It), on applaudit Les Valseuses avec Miou-Miou, Depardieu et Dewaere. Je dévore les romans de Stephen King, Salinger, Truman Capote, Jim Harrison, Doctorow, les œuvres complètes de Colette et celles de mon fiancé, Honoré (de Balzac, s’il vous plaît !). Ma vie est une orgie.
Je lâche le genou de Raoul et ferme mes talons. Paris est revenu. Mais aussi… l’homme qui me fait pleurer. Est-ce qu’il m’attendra sur le tarmac d’Orly quand je reviendrai ?
Eugène a suivi ma dérive et lance « on va danser ? ».
On file au sous-sol, Raoul m’imprime contre lui. Jorge pose une main lourde sur la cuisse d’Eugène. Elle la repousse et précise que c’est toujours elle qui choisit, qu’elle n’aime que les hommes jeunes, beaux, doux, timides, qui prennent leur temps… au lit.
Je lâche le genou de Raoul et ferme mes talons. Paris est revenu. Mais aussi… l’homme qui me fait pleurer. Est-ce qu’il m’attendra sur le tarmac d’Orly quand je reviendrai ?
Eugène a suivi ma dérive et lance « on va danser ? ».
On file au sous-sol, Raoul m’imprime contre lui. Jorge pose une main lourde sur la cuisse d’Eugène. Elle la repousse et précise que c’est toujours elle qui choisit, qu’elle n’aime que les hommes jeunes, beaux, doux, timides, qui prennent leur temps… au lit.