Jeppe rabattit sa manche sur ses doigts, attrapa la feuille et lut.
"Il regarda autour de lui et vit le couteau qui avait transpercé Basil Hallward. Il l'avait nettoyé maintes fois, jusqu'à ce qu'il ne restât plus la moindre tache. Il était net et luisant. Tout comme il avait tué le peintre, il tuerait l'oeuvre du peintre et tout ce qu'elle signifiait. Il tuerait le passé, et, une fois ce passé mort, il serait libre(1)."
(1) Citation extraite de l'ouvrage Le portrait de Dorian Gray d'Oscar Wilde (1891)