En ce moment pourtant, Esther avait l'impression d'être tout sauf une vieille dame. Son livre sur Margrethe Dybris prenait forme dans sa tête - un chapitre sur ses jeunes années à Copenhague, puis ses voyages au Ghana, en Haïti et en Indonésie, les hommes de sa vie et sa décision de ne pas se marier au profit d'une carrière de chercheuse. Les idées pullulaient comme des moustiques dans un camp de nudistes.