Le prince s'adressa aux villageois : "Cette prairie appartient à la princesse Bea. Personne ne peut y faire paître du bétail sans son autorisation. Agir ainsi, c'est voler l'herbe de la princesse."
Un murmure de ressentiment s'éleva de la foule. Les villageois n'acceptaient pas ce principe de propriété, en dépit de ce qu'on leur racontait tous les dimanches à l'église. Ils adhéraient à une moralité paysanne plus ancienne selon laquelle la terre était à ceux qui la travaillaient.