La vie en Europe l’avait épuisé, il en avait assez de voir ces vies réglées au millimètre, ces agendas planifiés pour les vingt-quatre mois à venir, les plaintes continuelles des nantis qui criaient misère à la moindre remise en cause d’un de leurs privilèges. Il avait éprouvé un besoin impérieux de revenir à la simplicité, aux verres de thé sirotés entre amis, aux promenades sur la corniche du Nil, à l’imprévoyance et au fatalisme.