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Citation de levri


Du coin de l’œil, je vis Constantin revenir sur ses pas. L’homme que Guerre avait piétiné vivait encore. Je le soulevai pour l’interroger. Un râle de souffrance retentit.
— Pour qui travailles-tu ?
— Tu mourras par la lame du baron, crachota le mercenaire.
À la mousse sanglante qui se formait sur ses lèvres, je réalisai que c’était fini. Sacrebleu ! Ils ne pouvaient pas me donner de plus amples informations avant de trépasser ? Au moins avais-je une idée précise du commanditaire de l’embuscade. D’un mouvement souple, je le décapitai et attachai sa longue crinière emmêlée à la selle de Guerre. Le sang encore frais tacha sa robe, mais peu importait. J’en fis de même avec celles de ses compagnons. Cela ferait des décorations pour le château de mon beau-frère. Nous n’avions jamais assez de têtes coupées pour orner les remparts !
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