Dès que j’entends quelqu’un monter l’escalier, je me glisse dans le placard. Quand la porte de ma chambre s’ouvre, j’attends d’abord de savoir qui c’est. Si c’est maman, je sors tout de suite en criant : « Coucou ! » ou : « Haha, je t’ai bien eue ! » Quand c’est papa, je reste le temps qu’il faut pour qu’il s’en aille. Ça peut durer un moment. Il sait et il ne sait pas. Peut-être qu’il se doute que je me cache, mais il n’en est pas sûr, en tout cas il ne sait pas où, parce qu’il ne m’a encore jamais trouvée.