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Critiques de Kim Yale (7)
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Deadshot: Beginnings

Format: Broché

Ce tome contient les 4 épisodes de la minisérie consacrée à Deadshot, initialement parue en 1988/1989, ainsi que les épisodes 474 (1977) et 518 (1982) de "Detective Comics" et 369 (1984) de "Batman"



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---Deadshot (scénario de John Ostrander & Kim Yale, dessins et encrage de Luke McDonnell) - Quelque part dans un immeuble décrépit de New York, Susan Lawton s'adresse au gardien pour remettre une lettre pour Floyd Lawton (son ex-mari). Le gardien lui répond qu'il ne sert que de boîte aux lettres et qu'il ne sait pas quand Lawton (Deadshot) récupérera son courrier. Pendant ce temps là, Deadshot est en train d'effectuer une mission pour le compte du Suicide Squad qui consiste à se faire passer pour un tireur d'élite louant ses services afin de remonter la piste d'un caïd du crime organisé, particulièrement bien planqué. Il porte sur lui un micro dissimulé. Les 2 policiers affectés à sa surveillance se remémorent sa première apparition, puis Marnie Herrs (sa psychologue) effectue un point de ses séances de thérapie. Quelqu'un a enlevé le fils de Lawton pour l'obliger à accomplir un assassinat.



En 1987, John Ostrander avait lancé la série Suicide Squad (voir Trial by fire) : une équipe composée de repris de justice acceptant de réaliser des missions suicide en échange de réduction de peine. Parmi les membres de cette équipe, se trouve Deadshot, un ennemi de Batman avec un costume rouge un peu trop voyant, et également des pistolets montés sur ses bracelets, faisant de lui un assassin n'hésitant pas à tuer. 1 an plus tard, ce personnage bénéficia de sa minisérie pour l'étoffer et lui donner plus de place. Il est toujours affublé de son costume trop voyant, mais Ostrander et Yale décident de le plonger dans un récit bien glauque où son fils est sous la menace d'être remis aux mains d'un pédophile. Évidemment, le récit n'est pas très graphique.



Toutefois, le style de Luke McDonnell est déjà fort éloigné des récits de superhéros de l'époque. Il subsiste quelques traces de naïveté dans la façon de représenter les décors, quelques perspectives un peu simplistes. Par contre les visages et les silhouettes sont détourés avec des traits en ligne brisée qui n'ont pas pour objectif de faire joli. Le lecteur s'immerge donc dans un environnement à l'apparence peu accueillante, dans des images dépouillées sans être fades, brutes de décoffrage sans être bâclées. Sur le plan visuel, le récit est raconté de manière sèche et directe.



Du point de vue de l'intrigue, Ostrander et Yale ont conçu un récit de vengeance glauque et impitoyable qui permet de faire connaissance avec le père et la mère de Floyd Lawton (George & Genevieve), son ex-femme Susan Lawton, et la psychologue chargée de son dossier à Belle Rêve (la prison servant de quartier général à l'Escadron Suicide). Globalement leur récit est conduit sur un ton plus adulte et plus homogène que les illustrations. Il ne subsiste que l'usage du costume de supercriminel qui tire le récit vers le bas, la chronologie un peu étirée entre l'enlèvement du fils de Lawton, et l'intervention de celui-ci.



Ostrander, Yale et McDonnell racontent un récit qui s'est émancipé des histoires de superhéros pour pouvoir découvrir l'histoire de Floyd Lawton, ainsi qu'une facette de son caractère très affirmée et résolument adulte. Il subsiste peu de rémanences d'une narration à destination d'un lectorat plus jeune (la principale étant l'usage d'un costume aussi voyant). 4 étoiles.



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--- Detective comics 474 (scénario de Steve Englehart, dessins de Marshall Rogers, encrage de Terry Austin) - Deadshot a réussi à s'évader de prison, et il a décidé de se venger de celui qui l'a envoyé au trou : Batman. Rupert Thorn (le maire de Gotham) continue sa cabale contre Batman. Bruce Wayne soupçonne que Silver St. Cloud ait commencé à deviner sa véritable identité.



Cet épisode a également fait l'objet d'une réédition dans le tome regroupant tous les épisodes de Batman dessinés par Marshall Rogers : Legends of the Dark Knight by Marshall Rogers. En découvrant cet épisode pour la première fois, le lecteur constate qu'Englehart avait développé une continuité spécifique pour Batman (en particulier Silver St. Cloud et Rupert Thorne) avec une narration assez rapide et encore très lisible, malgré les personnages explicitant dans le détail ce qu'ils sont en train de penser, pour être sûr de ne laisser aucune zone d'ombre. Englehart et Rogers s'autorisent même à inclure une machine à écrire géante dans la scène de combat entre Batman et Deadshot, vestige d'un autre temps. Les dessins de Marshall Rogers sont très détaillés, superbement mis en valeur par l'encrage minutieux de Terry Austin, offrant un spectacle très agréable à contempler, même si les décors souffrent d'une forme de naïveté dans leur représentation. L'épisode est agréable à lire et à regarder et permet de découvrir une autre époque de Batman, même si le ton moins noir dénote un peu à côté de la minisérie "Deadshot". 4 étoiles.



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--- Detective comics 518 (scénario de Gerry Conway & Paul Levitz, dessins de Don Newton, encrage de Bruce Patterson) - Vicki Vale soupçonne l'identité réelle de Batman. Alfred Pennyworth a engagé Christopher Chance (voir Human Target) pour se faire passer pour Bruce Wayne, pendant que Batman continue d'œuvrer. Rupert Thorne a engagé Deadshot pour abattre Bruce Wayne, car lui aussi est persuadé qu'il est en réalité Batman.



Levitz et Conway ont pris la suite d'Englehart et poursuivent les intrigues secondaires qu'il avait initiées, en particulier concernant Rupert Thorne. Les dessins de Don Newton sont dans une veine plus réaliste que celle de Rogers, mais avec une apparence moins gracieuse, et des postures empruntés à d'autres dessinateurs plus illustres tels que Neal Adams. Le scénario n'est pas trop enfantin et l'histoire permet de découvrir Vicki Vale en rousse. 3 étoiles.



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--- Batman 369 (scénario de Doug Moench, dessins de Don Newton, encrage d'Alfredo Alcala) - Julia Remarque enquête en compagnie d'Alfred Pennyworth (son père) sur un trafic d'œuvre d'art auquel se serait livré Jacques Remarque, son père adoptif. Ils deviennent la cible d'un tireur d'élite. Pennyworth demande l'aide de Batman, pour sauver la fille qu'il a eu avec Mademoiselle Marie.



Cet épisode qui s'apparente à une course poursuite entre Pennyworth et Remarque d'un côté, Deadshot de l'autre, permet de découvrir que dans cette période Alfred était papa, et qu'il avait eu une fille avec une des héroïnes DC de la seconde guerre mondiale, française de surcroît. L'encrage d'Alcala apporte une touche plus réaliste aux dessins de Newton, avec des textures plus palpables. Le lecteur peut avoir l'impression que Moench était peu intéressé dans l'affrontement final entre Batman et Deadshot, peut-être est-ce également dû à une mise en images qui se veut réaliste et qui fait surtout ressortir le manque de crédibilité de ces 2 individus s'affrontant en pleine nuit dans un parc, sans problème de visibilité, avec une mise en scène qui rend mal compte de l'aménagement de ce parc. 2 étoiles.
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Suicide Squad, tome 4 : The Janus Directive

Ce tome fait suite à Rogues (épisodes 18 à 25, et annuel 1) qu'il vaut mieux avoir lu avant. Il contient les épisodes 26 à 30 de la série, initialement parus en 1989, écrits par John Ostrander, et coécrits par Kim Yale pour les épisodes 27 à 30. Il comprend également les épisodes 15 à 18 de la série Checkmate écrits par Paul Kupperberg, l'épisode 14 de la série Manhunter coécrits par John Ostrander & Kim Yale, l'épisode 86 de la série Firestorm écrit par John Ostrander, et l'épisode 30 de la série Captain Atom coécrits par Cary Bates & Greg Weisman. Mis à part l'épisode 26 de Suicide Squad, les 11 autres forment l'histoire appelée Janus Directive. Le détail des dessinateurs se trouve en fin de commentaire. John Ostrander écrit ou coécrit donc 3 séries sur 5.



Suicide Squad 26 - La base de l'organisation terroriste Jihad est toujours active dans la place forte de Jontunheim dans le pays fictif de Qrac, sous le commandement du supercriminel Rustam. Rick Flag infiltre la base en espérant bien profiter d'un artefact qu'a laissé son père lors de la seconde guerre mondiale. Pendant ce temps-là, l'entarteur frappe encore dans la prison Belle-Rêve, la base du Suicide Squad.



The Janus directive - Amanda Waller est la responsable d'une organisation gouvernementale qui emploie des supercriminels pour des missions suicides, avec des remises de peine à la clé. Parmi les membres de l'équipe se trouvent Bronze Tiger, Vixen, Ravan, Captain Boomerang, Duchess, Shade, Count Vertigo, et quelques membres du personnel de la prison Belle-Rêve. À la fin du premier chapitre, elle fait irruption dans le quartier général de l'organisation Checkmate. Celle-ci compte dans ses rangs Harry Stein, Harvey Bullock, Valentine Vostock, Gary Washington, Black Thorn et les chevaliers Checkmate. Elle révèle aux directeurs qu'une opération appelée Directive Janus vient d'entrer en action, ayant pour objet de monter les organisations secrètes des États-Unis, les unes contre les autres.



En effet, en plus du Suicide Squad et de Checkmate, il y a d'autres organisations gouvernementales secrètes qui sont impliquées : le Projet Peacemaker (avec le vigilant du même nom), le Projet Atom (Major Wade Eiling, Heinrich Megala, Captain Atom, Major Force), Central Bureau of Intelligence (Sarge Steel, King Faraday, John Chase, Cherie Chase), Force of July (Major Victory, Lady Liberty, Mayflower, Silent Majority, Sparkler, Abraham Lincoln Carlyle), sans oublier Firestorm (un élémentaire de l'air à l'époque) & Firehawk, et Manhunter (Mark Shaw). Ces différentes organisations commencent à se tirer dans les pattes, alors qu'aucune ne semble y gagner quoi que ce soit. Y aurait-il un autre groupe en train de tirer les ficelles en coulisse ?



Le résumé permet de se faire une idée assez exacte de la densité de personnages à l'épisode. L'épisode 26 du Suicide Squad permet de faire avancer les différentes intrigues secondaires de la série, à commencer par le sort de Rick Flag. Par contre, le mystère concernant l'entarteur en série reste entier. Grant Miehm réalise des dessins descriptifs, un peu simplifiés, avec un bon niveau de détail, mais une mise en page parfois un peu tassée.



Une fois cet interlude passé, le lecteur plonge dans l'univers DC version 1989, côté espionnage. Sans grande surprise, l'intrigue et sa mécanique prennent le pas sur tout le reste. Le lecteur sent bien la patte de John Ostrander dans le concept directeur du récit : une compétition idiote entre services secrets des États-Unis, toute ressemblance avec des faits réels étant intentionnelle. Mis à part cette idée grinçante, le reste prouve à nouveau qu'il reste meilleur sur une seule série, que comme grand ordonnateur d'un événement à l'échelle de 5 séries, en 11 chapitres, quand bien même il en écrit ou coécrit plus de la moitié, 6 sur 11. La révélation sur le véritable responsable retombe dans les pires clichés des supercriminels, pour une grande attaque finale aussi spectaculaire qu'artificielle.



La mécanique du récit d'espionnage monopolise toutes les pages, car elle nécessite de pouvoir exposer de nombreuses informations, à commencer par les noms des personnages, les missions des uns des autres, la manière dont les missions des uns interfèrent avec celles des autres, les font capoter ou au contraire aboutissent à leur capture. Comme ces organisations sont basées dans des états différents, les scénaristes doivent également gérer les déplacements des différentes équipes d'intervention, sans oublier de montrer les préparatifs stratégiques et tactiques des différents commandements. Dans la mesure où 6 organisations différentes sont impliquées ainsi que 2 superhéros, cela demande beaucoup de pages et de phylactères pour pouvoir exposer où se trouvent chaque pièce sur les nombreux échiquiers. Au fur et à mesure, le lecteur se lasse un peu de ces explications pesantes qui viennent alourdir le rythme de la narration.



L'un des autres attraits de ce récit au long cours est de pouvoir s'immerger dans l'univers partagé DC de l'époque (1989). À nouveau, le lecteur se retrouve un peu submergé par le nombre de personnages. Il a bien repéré ceux de la série Suicide Squad, puisque la série a déjà plus de 2 ans d'existence. Il regrette fortement que, pendant ces 4 épisodes, toutes les intrigues secondaires sont laissées de côté, et que les personnages n'ont pas la latitude de laisser leur caractère s'exprimer. Il n'y a qu'Amanda Waller qui arrive à s'imposer face à tous les autres, et encore son rôle va en s'amenuisant au fil des épisodes (pour une raison logique dans l'intrigue). Harvey Bullock (en provenance de l'entourage de Batman et de James Gordon) fait de la figuration, pas très intelligente. L'épisode consacré à Captain Atom ne met en avant que le côté un peu coincé du personnage. La situation de Firestorm en fait un personnage unidimensionnel, avec une seule réaction possible (évoquer sa coupure d'avec l'humanité). Il reste Mark Shaw qui s'avère un personnage d'action capable dans l'épisode de sa série.



Lorsque le lecteur entame le premier épisode de l'histoire, il découvre ou se rappelle de cette première incarnation de l'organisation (qui sera reprise des années plus tard par Greg Rucka, voir Checkmate by Greg Rucka Vol. 1). Il découvre surtout la lourdeur de la narration de Paul Kupperberg, avec des dialogues indigestes, et un manque de caractère de tous les personnages. Évidemment cette série doit également abandonner ses intrigues secondaires pour se jeter toute entière dans la Directive Janus, ce qui lui fait perdre une bonne partie de sa spécificité. Du coup, le lecteur ne peut qu'observer le principe de cette équipe d'intervention dont les agents s'habillent avec des tenues moulantes noires adaptées à une forme de camouflage, sauf qu'elles comportent également une partie dorée des moins discrètes. Il finit par capituler devant le nombre de personnages véhiculés par chaque série, manquant de personnalité, réduits à l'état de dispositif narratif, sans grand potentiel de projection, sans dégager d'empathie.



De manière un peu inattendue, le lecteur se rend compte qu'il regrette les dessins frustes de Luke McDonnel, qui donnaient une apparence âpre aux aventures du Suicide Squad. Il découvre un nouveau venu : John K. Snyder III qui avait déjà réalisé une aventure de Grendel God and the Devil de Matt Wagner. L'encrage minutieux et appliqué de Karl Kesel a pour effet de rendre ses dessins un peu plus lisses. Pourtant son approche graphique appuyée et brut de décoffrage aurait mieux servi la dimension macabre de ces personnages risquant leur vie pour des missions dont ils n'obtiendront aucune reconnaissance. Cela aboutit à des dessins très superhéros avec une belle énergie, mais un petit peu lisses par rapport à ce qu'ils auraient pu être. Steve Erwin réalise des dessins très minutieux et très descriptifs. La mise en couleurs un peu datées leur donne une apparence gentille, alors qu'une mise en couleurs un peu plus sombre aurait apporté le poids nécessaire pour rendre plus plausible les actions des chevaliers de Checkmate. Les dessins de Doug Rice pour l'épisode de Manhunter sont un peu trop simplifiés pour les décors, mais très fluides dans la mise en scène des mouvements. Pour l'épisode de Firestorm, Tom Mandrake n'a pas encore poussé à bout sa logique graphique, mais il propose déjà des dessins plus expressionnistes que la moyenne, avec une belle mise en évidence de la force élémentaire de Firestorm. Il fera beaucoup mieux sur 2 séries suivantes scénarisée par John Ostrander : The Spectre et Martian Manhunter.



Au final, cette histoire de grande ampleur (sur 11 épisodes) repose sur une mécanique bien huilée, mais pesante, plombant le rythme de la narration, empêchant toute expression du caractère des personnages, et n'arrivant pas à se libérer d'une trop grande inertie. 2 étoiles.



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- Dessinateurs et encreurs



Suicide Squad 26 : dessins de Grant Miehm, encrage de Karl Kesel

Suicide Squad 27 : dessins de John K. Snyder III, encrage de Pablo Marcos

Suicide Squad 28 : dessins de John K. Snyder III, encrage de Karl Kesel

Suicide Squad 29 : dessins de John K. Snyder III, encrage de Pablo Marcos

Suicide Squad 30 : dessins de John K. Snyder III, encrage de Pablo Marcos



Checkmate 15 : dessins de Steve Erwin, encrage d'Al Vey

Checkmate 16 : dessins de Rick Hoberg, encrage d'Al Vey

Checkmate 17 : dessins de Steve Erwin, encrage d'Al Vey

Checkmate 18 : dessins de Steve Erwin, encrage d'Al Vey



Manhunter 14 : dessins de Doug Rice, encrage de Pablo Marcos

Firestorm 86 : dessins et encrage de Tom Mandrake

Captain Atom 30 : dessins de Rafael Kayanan, encrage de Romeo Tanghal
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La Cible de Deadshot

Au retour d’une mission pour la Suicide Squad, Floyd Lawton apprend le kidnapping de son fils. Les ravisseurs promettent de libérer l’enfant s’il honore un contrat vieux d’une vingtaine d’années. Alors qu’il remonte la piste de cet enlèvement, sa thérapeute cherche à découvrir ce qui le pousse à agir de la sorte. Les deux pistes mènent inexorablement au même endroit...



Cette collection d’Urban Comics qui s’attarde sur les pires vilains de l’univers DC, propose donc un nouveau recueil reprenant trois récits dédiés au personnage de Deadshot. Le plat de résistance est une mini-série en quatre épisodes écrite par John Ostrander et sa femme Kimberly Yale, et mise en images par Luke McDonnell. Le numéro #214 de Legends of the Dark Knight, signé Christos N. Cage et Phil Winslade, et l’épisode #15 de Secret Six, imaginé par John Ostrander et dessiné par Jim Calafiore, viennent compléter le portrait de cet adversaire méconnu de Batman, qui n’a jamais réussi à sortir de l’ombre d’autres méchants tels que le Joker, Double Face ou l’Épouvantail.



La première histoire invite à suivre deux enquêtes en parallèle : l’une suit la chasse à l’homme impitoyable d’un Deadshot bien décidé à éliminer tous ceux qui se mettent en travers de son chemin tandis que l’autre, cherchant à explorer le traumatisme qui a transformé Floyd Lawton en tueur. Si ce thriller particulièrement sombre, violent, et parfois malsain révèle avec brio les origines de cet ancien justicier devenu un assassin professionnel sans pitié, mettant ses talents de tireur d’élite au service du plus offrant, les aventures suivantes sont plus anecdotiques, voire même légèrement redondantes. Dans Lâches et Superstitieux, Batman tente de l’empêcher d’abattre un comptable véreux sensé témoigner contre un mafieux influent. Cette histoire courte permet de découvrir la motivation principale de ce héros qui met un point d’honneur à mener à terme chacun de ses contrats, tout en explorant sa relation avec le Chevalier Noir. Le dernier chapitre, Contrôle, plonge un peu plus en profondeur dans le passé de celui qui n’est plus effrayé par sa propre mort et qui se moque de celle des autres.



Si les deux derniers épisodes , datant respectivement de 2007 et 2009, ont une allure plus contemporaine, le graphisme de Luke McDonnell a en revanche assez mal vieilli. Si les couleurs criardes et l’esthétisme vieillot hérité des eighties peuvent rebuter, l’auteur parvient néanmoins à installer une ambiance noire, adaptée au scénario sans concession de John Ostrander.



Un tome entièrement à sa place au sein de cette collection Némésis et qui ravira ceux qui veulent en apprendre plus sur ce mercenaire implacable aux tendances autodestructrices.

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Les archives de la Suicide Squad, tome 4

Un adieu plutôt simple mais efficace, qui conclut une aventure de cinq ans aussi improbable qu’audacieuse.
Lien : https://www.actuabd.com/Arch..
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Les archives de la Suicide Squad, tome 3

John Ostrander et ses collaborateurs n’auront eu de cesse de continuer de surprendre le lecteur, mais aussi de faire évoluer le titre en fonction des changements géopolitiques. Et ce n’est pas encore tout à fait terminé car la série comptera encore un dernier tome qui nous proposera le dernier acte de cette période d’origine.
Lien : https://www.actuabd.com/Arch..
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La Cible de Deadshot

3 récits dans cet album d'abord une série parue dans les années 80. Dans cette première histoire qui couvre les 3/4 de l'album il y a une enquête de l'ancienne psy qui fait des recherches sur les origines de Deadshot et en même temps celui-ci traque les kidnapeurs de son fils. Vraiment passionnant de découvrir ce qui a fait que Floyd Lawton est devenu Deadshot.

Le deuxième récit, plus court, je dirais sorti courant 2000 vu les dessins. Il a un contrat pour abatre une cible à Gotham ville ou un célèbre chauve souris veille. Comme vous l'aurez deviné Batman va être sur sa route et va devoir user de tout ses stratagèmes pour contrer Floyd. Et enfin le troisième très court récit au dessins plus récent cette fois-ci. La rencontre avec un révérend au court de laquelle il lui confie que tuer est une pulsion presque une passion. En résumé un album ou Deadshot n'est pas vraiment le personnage principale mais plutôt un psychanalyse de ce personnage complexe. Attention la couverture est vachement trompeuse sur le dessin contenu dans l'album.
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La Cible de Deadshot

Un tome entièrement à sa place au sein de cette collection Némésis et qui ravira ceux qui veulent en apprendre plus sur ce mercenaire implacable aux tendances autodestructrices.
Lien : http://www.bdgest.com/chroni..
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