Il est des moments d'émerveillement, d'étonnement, de béatitude ou d'urgence où la situation ne se réfère pas à notre personne. Dans ces moments, nous agissons spontanément suivant l'impulsion de notre cœur et le mental reste absolument libre de toute tension.
En un mot, elle va créer une personne. Et c'est ainsi que cette ouverture totale à la vie qui était présente à la naissance va se trouver progressivement submergée par toute une panoplie de conditionnements et de défenses. Elle se retrouvera finalement à l'arrière-plan, là où la conscience siège encore en son état naturel, sans aucun attribut. Jean Klein nomme cette conscience non objectivée l'ultime Sujet.
À sa naissance, l'être humain a la capacité de se développer selon un très grand nombre de possibilités. Mais certains facteurs vont progressivement limiter et conditionner son évolution. Le lieu de sa naissance, ses conditions de vie, son hérédité biologique et karmique, son éducation, la société dans laquelle il grandira vont déterminer sa façon de penser, de sentir et d'agir.