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Citation de Ezzox


— Je suis là pour voir ma femme. Maintenant.
C’était Stuart.
Il pénétra dans la salle, vêtu de son habituel pull débardeur d’Oxford à losanges, de son pantalon brun foncé et de ses mocassins à pompons. Il se dégageait du garçon gentil et doux que je connaissais quelque chose de différent. Son visage était tendu, et dans son regard… Dieu du ciel… couvait une flamme sombre.
— Margaret, ça a assez duré ! s’exclama-t-il en nous ignorant tous.
— Quoi ? souffla cette dernière, en plissant les yeux.
— Si tu ne veux pas d’enfant, très bien. Si tu veux faire l’amour sur la table de la cuisine, tu vas être servie…
Il la regarda sans ciller.
— Mais tu rentres à la maison et sur-le-champ. Nous parlerons, tu peux me croire, mais pas avant que nous soyons nus dans notre lit.
Il marqua une hésitation.
— Ou sur la table.
Il rougit.
— Et la prochaine fois que tu me quittes, il vaudrait mieux pour toi que tu ailles jusqu’au bout, parce que je ne vais pas me laisser traiter comme une carpette. Compris ?
Margaret se leva, reposa sa serviette près de son assiette et se tourna vers moi.
— Ne m’attends pas cette nuit.
Puis elle prit la main de Stuart, un large sourire sur les lèvres, et le laissa l’entraîner vers la sortie.
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