Comme des moustiques, nous harcelions nos patrons, que nous ne connaissions même pas, incapables de se servir d'Internet, pour qui nous n'étions bons qu'à ouvrir des comptes Facebook pour espionner leurs enfants, synchroniser leur iPhone avec Outlook, ou expliquer la nature d'un tweet, et surtout son utilité. On voulait crier : A la retraite ! Dégagez le passage vous et vos gros pouces maladroits, vos trous de mémoire et votre nostalgie de l'année 76 ! Nous les détestions. Nous voulions qu'ils nous aiment. Nous voulions être eux sans jamais, jamais être comme eux.