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Citation de Fanbooks76


Cette voix m’était familière. Mais qu’est-ce qu’il foutait chez moi ? Stupéfaite, je clignai des yeux et découvris le magnifique visage que je connaissais.
— Mal, c’est toi ?
— Bien sûr que c’est moi, répondit-il en éclatant de rire. Tu as pris de la drogue ou quoi ? Tu ne devrais pas, c’est mauvais pour la santé.
— Je ne me drogue pas.
Quoique, cela aurait pu expliquer ce que j’avais sous les yeux. Parce que c’était surréaliste.
— Tu es là, constatai-je.
Ça ne faisait aucun doute. Il était bel et bien là. Preuve en était son corps moite à moitié nu, juste là, sous mes mains. Mes hormones m’interdirent de les retirer. Comment leur en vouloir ?
— Ouais, fit-il. C’est cool, non ?
— Oui. Euh...
Il hocha la tête.
Merde alors, comment avait-il réussi à entrer ? J’avais pourtant fermé à clé en partant.
— Bonne journée ? demanda-t-il.
— Ça va, merci.
— Ça fait des plombes que je t’attends, dit-il en m’adressant un sourire.
— Oui, j’ai dû faire la fermeture et des clients sont arrivés à la dernière minute. Mais, Mal… qu’est-ce que tu fous chez moi torse nu ?
— J’ai pris un coup de chaud en déplaçant des trucs (Il fit bouger son cou pour détendre ses muscles.) T’as beau habiter qu’au deuxième étage, ça fait quand même pas mal de marches à grimper. Nate et Lauren m’ont filé un coup de main mais après ils ont dû partir. Bref, on s’en tape. Y a un dress code, donc ?
Je demeurai immobile. Les mots continuaient à sortir de sa bouche sans qu’ils aient le moindre sens. Rien de tout ça n’en avait.
Son regard s’arrêta sur moi.
— Attends, je suis torse nu et t’as même pas ton regard de psychopathe. Qu’est-ce qui t’arrive ?
— J’imagine que je suis trop surprise de te trouver là.
Ses sourcils se baissèrent, tout comme les coins de ses superbes lèvres. Il « paraissait sincèrement peiné.
— J’ai attendu ça toute la journée.
— Désolée.
— Pas grave. Allez, viens voir.
Il m’attira à l’intérieur de l’appartement après avoir claqué la porte derrière moi, sans formuler le moindre début d’explication à sa présence chez moi. Mes mains se mirent à pleurer en silence lorsqu’il les ôta de son corps. Ça, ou je transpirais trop. La seconde hypothèse était plus vraisemblable. Il avait sur moi un effet très bizarre.
— Tadaaa ! chantonna-t-il, tendant le bras en un geste qui désignait mon petit salon.
— Ouah.
— C’est top, non ?
— Ah oui ?
— Oui ! Je savais que tu allais adorer !
Je continuai d’observer la scène. Je frottai mes yeux, qui commençaient à me brûler – sûrement à cause de tous les objets qui envahissaient la pièce.
C’était quoi, ce bordel ?
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