Comme pour décrire un paysage à un aveugle de naissance, Romano utilisait des comparaisons, en procédant par petites touches. Avec lui, le sucré devenait onctueux comme une voix de chanteuse soul, le salé aussi vif qu'une piqûre d'insecte, le chaud émouvant comme un sein qui se dénude, l'épicé tenait de la rage d'une colère passagère.