Laëtitia Agullo

Ce livre est divisé en plusieurs parties :

Une introduction sur l’état de santé et la micronutrition

Des chapitres sur les différents problèmes souvent rencontrés et comment y remédier (Mon cerveau est suremené, mon intestin est en colère, ma protection cellulaire s’est mise en congé, ma communication cellulaire ne passe plus, j’ai tout faux à mon check-up)

Une plus courte partie concernant 6 motifs fréquents de consultation (la fatigue, les troubles du sommeil, les infections à répétition, les allergies, la fibromyalgie, la perte de poids)

Enfin, quelques recettes.



Le pour :

Techniquement, le livre est bien construit. Dans les chapitres sur les différents problèmes rencontrés, on trouve chaque fois une description des phénomènes biologiques et chimiques à l’oeuvre dans notre corps, comment pallier en général à ces troubles grâce à une alimentation appropriée, et pour ceux qui comme moi seraient largués par les mots chimiques à rallonge, des exemples clairs et simples de mise en pratique quotidienne. Il y a différents niveaux de lecture, le livre est accessible à tout le monde.



Le contre :

Si vous êtes végéta*ien, vous êtes forcément carencés… Comme si les mangeurs de frites/burgers/buveurs de soda ne l’étaient pas ! Les végés, eux au moins, sont parfaitement au courant et font ce qu’il faut pour lutter contre ces carences qui concernent en général la majorité de la population.

Il y a quand même une grande partie du livre qui est très technique et pas facile à suivre. On peut sauter des pages pour en arriver aux rubriques de mise en application pratique.

Il commence à être bien connu maintenant que manger régulièrement de la viande et des produits laitiers n’est pas bon pour la santé (entre autres). Or, ce livre conseille de le faire régulièrement, donc j’ai tiqué. S’ils avaient déjà recommandé d’en manger moins, ce serait mieux passé.



Conclusion :

Un livre bien construit même si souvent assez technique, à deux niveaux de lecture qui permettent à chaque lecteur d’y trouver les informations qu’il désire.



Cependant, je trouve qu’il ne prend pas suffisamment en considération les enquêtes récentes et largement diffusées sur les produits d’origine animale.