« Les libertés individuelles n’existaient pas, la peur était constante, et la démotivation générale ». Peut-être ne faut-il pas en parler au passé. Thèse d’Histoire. J’avais déjà abordé le sujet avec Stefan Zweig et son « Brésil, terre d’avenir » et j’avais quelques doutes quant à la date de publication (1982 pour l’original en portugais), mais ce livre dynamique ne fait pas son âge. Et d’abord, on a beau savoir que c’est une thèse d’Histoire, on n’en voit pas la couleur tant le texte est visuel, captivant. Il s’agit ici des chercheurs d’or et de diamants dans le Minas Gerais, au Brésil, au XVIIIe siècle. Joli portrait, palpitant, qui n’épargne personne. Ni les orpailleurs voleurs, ni les garimpeiros assassins. Ni les puissants corrompus. Il paraît que « le Brésil n’a pas de peuple ». Moi je trouve que ce peuple-là vaut son pesant d’or.
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