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Citation de philipplegros


La souffrance au travail, bien qu'invisible aux yeux de l'extérieur, induit une fatigue psychologique. Petit à petit, la pression éreinte. D'où qu'elle vienne, elle finit par obséder. Certains auront une pression des chiffres, d'autres subiront une pression de leur hiérarchie, d'autres encore sentiront que leur travail est surveillé, décortiqué et seront poussé à la faute. Par voie de conséquence, on cherche à se dépasser pour être irréprochable, pour répondre aux injonctions parfois disproportionnées ou incompréhensibles.
Le travail devient entêtant, le sommeil, chaotique. Je me souviens de ces ruminations avant l'endormissement. Ces nuits à ne pas trouver le sommeil. Tout se dérègle. Plus le temps passe, plus le mal-être lié au travail prend de la place. Mes nuits de moins en moins réparatrices commencent à influer sur mon caractère. Je suis crevée ! Ma patience tutoie le niveau zéro. Je m'énerve de plus en plus vite y compris pour des choses insignifiantes... y compris auprès de ma famille. Je suis intrinsèquement touchée par ce qui se passe. Je ne parvenais plus à gérer ce fléau entré dans ma tête, mon corps, ma famille.
Mon corps a alors commencé à m'envoyer des signaux de plus en plus fort. Les vertiges sont venus pendant quelques secondes puis quelques minutes jusqu'à l'évanouissement et l'hospitalisation. On me fait passer une batterie de tests. Je ne contrôle pas ce qui m'arrive. Les vertiges et les acouphènes se font de plus en plus fréquents et de plus en plus difficiles à surmonter. Le risque est partout mais il faut tenir.
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