Je ne sais pas ce qu’il m’a pris, mais quand j’ai entendu ces pleurs d’enfant derrière la porte, j’ai ouvert. Il grattait le paillasson et je l’ai autorisé à entrer. Il s’est précipité sous ma table basse en me filant entre les jambes. Je l’ai laissé reprendre ses esprits, puis j’ai vu ses moustaches dépasser du canapé, suivi de son long corps gris et soyeux qui se déplie sur le tapis. Quand je me suis approchée, il a eu un mouvement de recul, nous nous sommes jaugés quelques instants, puis il a laissé mes mains fouiller sa fourrure, en ronronnant.