Anaïs me fustige parce que je n'ai pas tourné le dos à ma propre fille. Mais si elle était mère, elle saurait qu'il n'y a pas de choix autre. Elle me renvoie la haine qu'elle semble avoir développée pour sa mère, traite Catherine de fille indigne. Je comprends... Et je mentirais si je disais être fière de mon aînée. La fierté n'est plus. Il reste le soutien infaillible et l'amour inconditionnel. Et, bien sûr, au fond de moi, oui, la culpabilité que je porte malgré tout, un sentiment de honte qui m'a envahi et m'absorbe tout entière.