La femme me sourit, mais ses yeux étaient rivés sur mes cicatrices. Elle passa la langue sur ses lèvres. Je vis sa poitrine se soulever d’émotion.
- « Viens dans ma chambre, propose l’araignée à la mouche. »
- Qu’est-ce que tu as dit? demanda Philip.
Je secouai la tête. Il ne devait sans doute pas connaître ce poème. Je ne me souvenais plus de la fin. La mouche s’en sortait-elle? Mon estomac était noué.
La femme éclata d’un rire légèrement aviné. En montant les marches du perron, je chuchotai la réponse de la mouche.
- « C’est en vain que tu me supplies, car je sais que ceux qui s’aventurent dans ta tanière jamais n’en ressortent. »
Jamais n’en ressortent…Ça commençait mal.