Il arrive que les gens qu’on a peu fréquentés nous fassent plus souffrir que ceux qu’on connaît bien, parce qu’on s’est attaché à l’idée qu’on s’est faite d’eux et non à ce qu’ils sont en réalité. Comme on n’a pas eu le temps de les côtoyer, on ignore leurs défauts et on crée un genre de fantasme qu’on nourrit de nos espoirs et de nos rêves.