Le regard rivé au sol, sa mère s'approcha de l'étalon et tendit lentement le bras. L'animal la regarda avec méfiance. Ses narines frémirent. Il dressa les oreilles, baissa la tête, et huma le parfum qui se dégageait de cette main tendue. Marion resta immobile, puis leva les yeux."Je ne te veux aucun mal",semblait-elle lui dire. Le cheval fit un pas, puis deux, les narines dilatées. Enfin son chanfrein effleura les cheveux de Marion et, brusquement, il se détendit.