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Citation de Pecosa


De Grenade à Malaga, d'Almeria à Ronda fleurissaient des romances qui, partout, chantaient l'amour du sultan pour une flamboyante chrétienne.
- Le sabre est devenu l'esclave du roseau, fredonnait-on ici.
Le noble fils de Grenade est captif d'une chrétienne.
Sa peau a la blancheur du jasmin.
Ses yeux le bleu profond des nuits illuminées d'étoiles.
Sous son front dessiné pour le diadème.
Ses cils sont semblables à un battement d'hirondelles.
C'est Zoraya, belle parmi les plus belles, qui a dompté le coeur du prince.
- Ses longues tresses sont deux rigoles de feu, reprenait-on ailleurs.
Ses oreilles deux coquillages parfumés.
Son nez est fin et droit comme la lettre Alif.
Et sa bouche réalise d'éclat avec la rose grenadine.
C'est elle, Zoraya, princesse au cou sourire, qui enchante l'âme du prince.
- Sa taille est fine et souple comme rosier sauvage, chantait le royaume complice.
Ses bras nobles et gracieux, comme cols de cygnes.
Quand elle se met à chanter, on dit que le cristal se brise.
Que les oiseaux lancent au ciel mille youyous extatiques.
C'est elle, Zoraya, la gazelle enfermée qui par le regard du prince se découvre bonne.
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