Des jours heureux. Un bonheur qui se construit, des désirs comblés. La vie de Frida se calait sur celle de ses parents adoptifs. Elle se levait avec le jour, allait chercher l’eau au puits de l’ancien prieuré, situé au milieu de la rue qui menait à l’église, dans la continuité de la place, à quelques pas du cabaret. Puis elle préparait le pain de la journée avec Rose, pendant que Guillaume se procurait les denrées nécessaires pour la cuisine, achetait la bière manquante à la brasserie, rentrait le bois pour alimenter le foyer, puis préparait la salle. (pages 38-39)