Les contacts humains établis dès le début des réseaux et médias sociaux ont créé cette habitude, ce réflexe ; si les médias sociaux ont permis à des gens de s’exprimer devant d’autres gens — consciemment ou non d’ailleurs — à travers une technologie de publication simple, c’est sa démocratisation qui a rendu ces liens aussi importants puis aussi vivants ; ce qui n’était qu’une conséquence presque inattendue est devenu la raison d’être des réseaux sociaux, quel que soit le sujet ou le centre d’intérêt.
Le ghosting est en soi un désajustement de la vivance.
L’analogie avec la figure du fantôme est d’ailleurs
intéressante : la seule chose qui est sûre, c’est que le
fantôme témoigne de quelque chose qui a été et qui aurait
pu être, sans doute la démonstration par l’absurde que la
vivance créée, quand elle disparaît, laisse un espace vide.
Le ghosting est en soi un désajustement de la vivance.
L’analogie avec la figure du fantôme est d’ailleurs intéressante : la seule chose qui est sûre, c’est que le fantôme témoigne de quelque chose qui a été et qui aurait pu être, sans doute la démonstration par l’absurde que la vivance créée, quand elle disparaît, laisse un espace vide.
Reste ensuite à voir dans quels espaces l’utilisateur décide d’exprimer sa vivance : les choix sont larges, entre d’un côté les Hikikomori au Japon, qui ont littéralement fermé la porte de leurs chambres, et les danseurs qui ré-enchantent des zones urbaines comme autant de scènes sur TikTok.
Chaque fois qu’une marque crée une story sur Instagram qui met en avant un artiste, elle lui donne certes un peu de notoriété mais surtout elle le rend objet de discussion, sujet de vivance auprès d’un public large.
Pour aimer, pour vivre, il faudrait donc exister en ligne.