La critique radicale et généralisée de toutes les formes de représentation et de délégation est l'un des traits principaux du mouvement des gilets jaunes. Elle s'adresse aux partis et aux syndicats, aux politiciens et aux militants mais aussi aux journalistes et aux intellectuels. C'est un mouvement qui a refusé de toutes ses forces d'être parlé, et souvent de parler, de parler en se conformant aux formes attendues dans l'espace public.