A Poitiers, l'archaïsme et la force brutale sont du côté de Charles Martel, la modernité du côté d'Abd er-Rahman. Certains commentateurs estiment même que la victoire de Potiers est en fait un événement funeste, qui a empêché la civilisation musulmane de pénétrer au cœur de la Gaule. Ils imaginent, dans une uchronie provocante, une Europe dirigée par des princes omeyyades, couverte de mosquées magnifiques et de palais grandioses. Mais c'est peut-être pousser un peu loin le paradoxe...